E D I T O

S O M M A I R E

* "Bénévolat et équilibre social", un texte proposé par Alain Mousset, Président du Groupement pour l'Insertion des Personnes Handicapées Physiques (GIHP)


* Journée "Ensemble pour le don", information proposée par Marie Boutourlinsky (Association pour le Don de Sang Bénévole (ADSB)


* Evènement : "Des projets plein la tête" un sujet préparé par Corinne Newey (Cactophonies) et Bernard Cassin (Vie Libre Gironde)


* Sur vos agendas :

- Théâtre solidaire avec "Pin Vert Compagnie" le 16 mai 2015

- Conseil Local de la Vie Associative (CLVA) le 5 mai 2015


* Catastrophe au Népal : Médecins Sans Frontières (MSF) Mérignac mobilisé

BENEVOLAT ET EQUILIBRE SOCIAL


Aux yeux de beaucoup de spécialistes contemporains, les activités bénévoles semblent avoir aujourd’hui de plus en plus d’importance pour réduire de façon valable la fracture sociale dont nous souffrons et les associations ont dans ce domaine un rôle essentiel à jouer.


Nous devons tous nous sentir utiles sans quoi il n’y a pas de citoyenneté, et ceux qui sont exclus perdent leur identité sociale.

Or, dans les conditions actuelles de la vie économique, on pourrait sortir de l’impasse par la coexistence - dans la vie de chaque individu- du travail salarié partagé et des activités non rémunérées choisies en vue de participer à la vie collective.

C’est ce que montre l’intervention de Jean Baptiste Foucault à l’Assemblée générale du Centre National de Volontariat (1996). En voici l’essentiel :

L’engagement volontaire et le bénévolat sont de plus en plus nécessaires pour remédier à la triple crise que connaît notre société : crise de l’emploi, mais aussi crise du lien social et du sens. C’est la corrélation de ces trois crises qui génère l’exclusion. Face à cette problématique, la société réagit de manière instrumentale en se crispant sur l’emploi là où il faut, au contraire, retrouver le sens des finalités et du lien social pour fournir à chacun l’activité et le revenu dont il a besoin. Il faut redonner du sens, sous trois angles au moins :

1.) Il ne suffit pas de produire du temps libre, pour partager l’emploi, sans savoir quel usage sera fait de ce temps libre. C’est une des difficultés des approches quantitatives du travail : "l’identité par le travail est tellement forte que le souci de partage qui est réel, est très difficile à partager, c’est le cas de le dire, par la société d’autant qu’elle est divisée entre ceux qui veulent plus de revenus et ceux qui veulent du temps. Il faut donc simultanément dégager du temps, donner du sens à ce temps. C’est même à partir de projets personnels s’exerçant hors du travail que l’on peut espérer que les personnes libèreront du temps et le réinvestiront de façon utile. Le temps choisi est donc très important, la façon dont on distribue le temps est aussi importante que la quantité de temps."

2.) Il faut que les projets personnels d’activités conviviales, porteurs de sens pour la société, soient socialement reconnus et valorisés comme tels afin que le travail rémunéré ne soit pas la seule forme officielle de participation à la construction de notre société.

3.) Il reste que chaque individu dans sa vie quotidienne et dans son être profond est de plus en plus confronté à la question du sens de la vie. Chacun est confronté individuellement à la question du sens qu’il donne à sa vie et il n’est plus piloté par des systèmes de sens préétablis et enseignés dès l’enfance à partir desquels il construisait son propre cheminement. Comme chacun, à un moment de sa vie, est confronté à la question du sens, selon qu’il aura été préparé ou pas auparavant, selon qu’il aura accumulé ses ressources d’intériorité…- les ressources du sens- il résoudra ses problèmes plus ou moins bien.

La survie et la réussite professionnelle sont à la fois nécessaires et insuffisantes. Le volontariat est aujourd’hui l’activité qui donne du sens : elle est librement choisie, elle permet à chacun d’être lui-même, de se confronter aux autres en se basant sur des critères plus larges que celui de l’économie, d’y déployer des qualités autres. Il a une fonction individuelle autant que collective à remplir, l’une et l’autre étant intimement liées.

Ainsi, se trouve mieux précisé le rapport entre « l’engagement volontaire et l’identité citoyenne » ce qui devrait faire du bénévolat, pour les générations à venir, une force nécessaire à l’équilibre de la société.

C'est la force du GIHP d'être animé par des bénévoles associés à des salariés pour sensibiliser à la prise de conscience collective, que nous restons encore trop souvent en situation d'exclusion, mais que des solutions existent.

Aujourd’hui, le GIHP est avant tout un mouvement représentatif des intérêts des personnes handicapées illustrant ce que peut et doit être le tiers secteur aux côtés du secteur public et du secteur marchand.

Mais il est vrai aussi que, en tant que gestionnaire de services, le GIHP doit fonctionner comme une entreprise et exige par conséquent de ses salariés comme de ses administrateurs d’être motivés, compétents et efficaces.

Lectrices, lecteurs, si l’objet de notre association vous plaît, n’hésitez pas à venir nous rejoindre afin de trouver votre équilibre social.

Alain MOUSSET
Président du GIHP
http://www.gihp-aquitaine.fr/

J B FOUCAULT, Inspecteur Général des Finances et Commissaire général au Plan.

Référence : article de J. LOCHMAN de la revue AUXILIA 1997 (Association contre l’exclusion au moyen notamment de cours par correspondance gratuits pour personnes handicapées et en difficulté).

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JOURNEE ENSEMBLE POUR LE DON

Le 21 avril 2015, l’Association pour le Don de sang Bénévole de Mérignac accueillait à la
Maison des Associations Mme Dominique Fizet, chargée de Missions à l’Agence de Biomédecine, organisatrice d’une journée de formation et d’information pour les Associations (ADSB) sur le thème «Don de moelle osseuse».

L’Agence de Biomédecine est une agence nationale d’état qui exerce ses missions, entre autres, dans les domaines du prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus, de cellules.


Qu’est ce que la moelle osseuse ?

Située au centre des os, elle est riche en cellules souches hématopoïétiques, qui sont à l’origine des cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes sanguines). Ces constituants du sang se renouvellent régulièrement.

La moelle osseuse n’a rien à voir avec la moelle épinière, située dans la colonne vertébrale et appartenant au système nerveux.


Qui a besoin d’une greffe de moelle osseuse ?

Ce sont essentiellement les malades dont la moelle osseuse ne fonctionne plus (aplasie) ou est envahie par des cellules cancéreuses (leucémie) .

Une maladie affectant la moelle osseuse a de graves conséquences car l’absence de globules rouges entraine une anémie, celle des globules blancs des infections et celle des plaquettes sanguines des hémorragies.

Pour qu’une greffe réussisse, il faut que la moelle osseuse du donneur et le corps du malade soient compatibles .. Pour y parvenir, il faut donc donner au malade une moelle osseuse aussi identique que possible à la sienne. C’est parmi les frères et les sœurs que l’on retrouve, le plus facilement des sujets ayant le même groupe tissulaire appelé groupe HLA (Human Leucocyte Antigen).

En effet, chaque individu possède sa propre identité biologique, le système HLA. Ce système complexe n’a rien à voir avec les groupes sanguins. Il se compose de plusieurs marqueurs spécifiques, dont la comparaison entre les personnes permet de déterminer leur compatibilité.

Mais une fois sur quatre, seulement, on trouve un frère ou une sœur compatible. Donc dans 3 cas sur quatre le malade doit compter sur un donneur volontaire en dehors de la famille. Cette probabilité chute de un sur un million.

C’est pourquoi toute nouvelle inscription sur le registre des donneurs augmente pour chaque malade les chances de trouver le bon donneur et d’être greffé.

Qui peut devenir donneur volontaire ?

Ce sont toutes les personnes, en bonne santé, de 18 à moins de 51 ans, qui acceptent d’être disponibles pour donner un peu de leur moelle à un receveur qu’elles ne connaitront pas. Elles seront inscrites sur le registre « France Greffe de Moelle » géré par l’Agence de Biomédecine, jusqu’à l’âge de 60 ans révolus.

Ces personnes deviennent alors « Veilleurs de Vie ».

Comment devenir Veilleurs de Vie ?

Il faut remplir 3 conditions :

1) Avoir plus de 18 ans et moins de 51 ans lors de l’inscription

2) Etre en parfaite santé.

3) Accepter de répondre au questionnaire de santé et faire une prise de sang..

Le médecin du Centre d’accueil interroge chaque donneur potentiel sur son état de santé récent et ancien et sur sa vie personnelle. Ces questions permettent d’évaluer les risques éventuels pour le malade et le donneur lui-même. Il est donc important d’y répondre avec franchise.
Des examens biologiques consistent, à ce stade, en la réalisation du typage HLA.

« Merci aux veilleurs de vie »

« J’avais 21ans. Tout allait bien et la vie me souriait. Puis un jour, je suis tombée malade : ma vie a basculé… Au milieu des traitements et de la maladie , pas toujours faciles, j’ai eu la chance qu’un donneur soit compatible avec moi. Aujourd’hui, je suis guérie et je peux regarder à nouveau l’avenir.. Merci Alice 29 ans »

M. Boutourlinsky
ADSB

Agence de la Biomédecine www.dondemoelleosseuse.fr
No Vert :0800 2024

"DES PROJETS PLEIN LA TÊTE".....


...Les jeunes de Mérignac ont du talent ....

.... et des projets !

* Prix du Jury

D’un montant de 1000 euros pour la réalisation d’un court métrage sur la vie étudiante afin de démonter les idées reçues sur les jeunes étudiants qui travaillent à préparer et à réussir leurs examens, alors qu’on aurait tendance à croire qu’ils passent leur vie dans des activités festives sans fin…

Le tournage devrait débuter en juin prochain, pour une durée d’un an, nul doute que le résultat nous sera proposé !

* Prix du public

D’un montant de 1000 euros également, attribué au projet « canicross » porté par l’association Vital Agency pour l’organisation d’une course le 21 juin 2015. Le canicross est un sport ayant comme spécificité l’union d’un chien et d’un coureur à pied reliés entre eux de façon bien définie et effectuant de concert le même effort physique.

Cette activité, qui a pour origine l’entraînement des mushers et les courses d’attelage de chiens de traîneaux, est progressivement devenue un sport à part entière qui peut être pratiqué comme un simple loisir ou en compétition. Elle peut également intéresser les personnes mal voyantes par la pratique de ce sport avec des chiens guides d’aveugles.

Nous reviendrons naturellement sur cet événement.

Etait présent à cette soirée l’artiste Shaz Art récompensé l’année dernière, porteur d’un projet artistique « Art Expo Shaz Art », la réalisation d’un book de ses créations graphiques et de l’organisation d’une exposition de son travail à Paris.


On peut découvrir ses œuvres sur son site internet en cliquant ici.

Enfin, la bande annonce du film « Un fantôme dans la machine », projet récompensé il y a deux ans, a été diffusée.

Quelques lots de consolation ont été distribués à tous les porteurs de projets.

Merci aux différents services de la Ville ainsi qu’aux jeunes SCV (Service Civique Volontaire) pour leurs contributions !

A la lumière de cette rencontre, se dégage la certitude que « nos » jeunes font preuve de beaucoup de dynamisme et de créativité, ils n’hésitent pas à s’engager dans des projets ambitieux les amenant à enrichir leur « curriculum vitae ». N’hésitons pas à les associer à nos projets et à les solliciter quand cela peut s’avérer constructif, autant pour eux que pour nos associations.

Dans un prochain numéro, il pourrait être opportun de faire le point sur toutes les mesures en faveur de la présence active des jeunes dans le milieu associatif, plus largement dans le monde de l’économie sociale et solidaire.


Corinne Newey (Cactophonie)
Pour la rédaction du texte

Bernard Cassin
(Vie Libre Gironde)
Pour les photos

THÉÂTRE SOLIDAIRE
SAMEDI 16 MAI 2015 - 20H30
SALLE CAPEYRON(Place Jean Jaurès) MÉRIGNAC

==> PIN VERT COMPAGNIE PRÉSENTE

"UNE SAINT VALENTIN À LA FERME"

de Pierre CAZENAVE et Laurence CARPENTIER
Mise en scène Pierre CAZENAVE

"Le 14 février est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger mots doux et cadeaux comme preuves d’amour mais parfois la tradition réserve un dénouement romantique pour le moins surprenant qui plus est si une belle-mère joue les trouble-fête..."

"PASSAGE EN MAT SUP"

De et Mise en scène Pierre CAZENAVE

"C'est parce qu'il est bien connu que la valeur n'attend pas le nombre d'années que nombre de parents accordent une importance capitale à des tests pratiqués très tôt dont les résultats peuvent réserver des surprises à s'arracher les cheveux ou presque afin d'accepter un avenir professionnel pas des plus roses..."

AVEC:Christophe DAT, Pierre CAZENAVE, Maïté DELAGE, Valérie LÉAUTHIER.

Participation à prévoir (renseignement sur demande)
Au profit des enfants Silver Russel(maladie génétique les empêchant de grandir normalement).

Réservation au 06 62 85 58 38 pinvertcompagnie@laposte.net

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Le prochain Conseil Local de la Vie Associative (CLVA) aura lieu :

Le mardi 5 mai à 18h30

à la Maison des associations

* Ordre du jour de ce CLVA :

De 18h30 à 19h30 : PROJETS 2015

1. Dossier de demande de subvention municipale
2. Etats Généraux de la Vie Associative
3. Enquête sur la Vie Associative mérignacaise
4. Forum des associations


De 19h30 à 20h00 : Comité de pilotage du Forum 2015

* Catastrophe au Népal : Médecins Sans Frontières (MSF) Mérignac mobilisé


"Mérignac : la base logistique de MSF envoie un hôpital au Népal"


Dans les hangars de MSF à Mérignac, tout le stock médical et humanitaire est prêt à être déployé en urgence.....

Un article de Sud Ouest à lire ici.


Le site de l'association en cliquant ici.